Pour pouvoir profiter de votre véranda été comme hiver, le confort doit être au rendez-vous. Il est donc important de penser au chauffage au moment de la construction, ou d'améliorer l'équipement existant.
La véranda est une pièce de lumière, mais pas une pièce à part : elle fait partie intégrante de la maison, surtout si, avec une structure en bois et en briquettes, elle en copie l'esthétique.
Toutefois, quel que soit son matériau, elle doit être agréable à vivre en toute saison pour pouvoir y admirer le passage des saisons sur la végétation.
AU moment de la construction
La notion de bien-être et de confort durant la mauvaise saison doit être intégrée au moment de la construction.
Les profilés en aluminium étant tous à rupture de pont thermique, donc parfaitement isolés, c'est sur le choix des vitrages qu'il faut porter votre attention. En hiver, ils doivent éviter les déperditions thermiques mais, surtout, capter le rayonnement solaire pour chauffer la véranda. Préférez-les de type "à contrôle solaire". Un peu plus chers à l'achat (10 à 15 %), mais vous ferez d 'importantes économies de chauffage.
L'émetteur de chauffage le plus agréable est le plancher chauffant. Electrique ou à circulation d'eau, il répartit la chaleur de manière homogène. Les modèles à circulation d'eau sont en outre réversibles en été.
"Dans les régions plus au nord et en cas de grande hauteur sous verrière, il peut être nécessaire de prévoir, en plus, des radiateurs indépendants. Disposés en partie basse des vitres, ils évitent la condensation et l'effet de paroi froide" explique Minutes Maison.
Les radiateur-plinthes sont très discrets. Encore mieux, ceux qui, de type caniveau, sont encastrés dans le sol, seule une grille étant visible au ras des baies.
Un système de climatisation réversible, chauffant en hiver, est envisageable dans le Midi et les régions au climat très doux.
Le coût du chauffage va dépendre de l'énergie et de la technologie utilisées. Avec une pompe à chaleur fonctionnant par géothermie ou sur l'air extérieur, on peut arriver à des coûts très faibles. Les chaudières nouvelle génération à condensation, avec des rendements de 109 % permettent aussi d'avoir un chauffage très économique.
Apportez des améliorations
Si votre véranda a quelques années, ses vitrages sont sans doute moins isolants que ceux des dernières générations. Il faut donc la chauffer davantage mais aussi, peut-être, repenser la ventilation.
Vous pouvez améliorer votre confort d'hiver en la dotant de certains équipements complémentaires ou en perfectionnant ceux qui existent.
Apportez de l’air ! En effet, il ne pas de chauffer la véranda, il faut aussi assurer une bonne ventilation pour éviter la condensation. La solution la plus simple — et généralement suffisante — est une entrée d’air froid en partie basse et une évacuation d’air chaud en hauteur. Un extracteur d'air électrique brassant des volumes plus importants peut être nécessaire pour évacuer un surplus d’air chaud.
Installez des stores extérieurs et intérieurs pour améliorer l'isolation.
Remplacez les convecteurs par des radiateurs à fluide caloporteur ou ayant une âme en fonte : ils diffusent une chaleur plus homogène en l'accumulant légèrement.
Si vous changez de chaudière, profitez-en pour repenser toute l'installation de la maison pour qu'elle desserve aussi la véranda. Dans ce cas, vous bénéficierez d'un crédit d'impôt de 40 %, alors qu'aucune mesure fiscale particulière n'est prévue pour la seule véranda.
Installez des robinets thermostatiques sur les radiateurs de chauffage central. Vous pouvez aussi programmer le chauffage de cette pièce en fonction de votre présence. Nouveaux venus, des radiateurs électriques à détection de présence : ils chauffent juste quand il le faut.
Pensez énergies renouvelables et pompe à chaleur. Celle-ci peut venir en complément de la chaudière existante. Vous pouvez envisager l'installation d'une cheminée ou d'un poêle. Celui-ci, plus facile à poser, ne nécessite pas de gros travaux de maçonnerie. Avec des rendements de 70 %, ces équipements consomment très peu de bois et bénéficient, cette année encore, d'un crédit d'impôt de 40 %. Ils offrent une autonomie de 10 heures qui facilite la vie.
