Ceux d'entre vous qui sont familiers avec l'architecture japonaise connaissent probablement le shoji. Lorsqu'il s'agit de portes coulissantes, c'est probablement l'un des exemples les plus célèbres au monde. Ces structures traditionnelles japonaises sont une partie importante de la culture et de l'histoire du pays.
Originaire de Chine, le shoji souvent été utilisé comme cloison de séparation pour assurer l'intimité ou pour diffuser une lumière douce dans la pièce.
Traditionnellement, ces portes élégantes étaient fabriquées à partir d'un cadre en bambou rempli de papier ; ce sont ces remplissages de papier d'où vient le terme shoji
.Le Shoji, un élément du style japonais
Malgré une histoire qui s'étend sur des milliers d'années, ce n'est que lorsque les liens internationaux avec le Japon se sont améliorés au cours du 19e siècle que le shoji est devenu populaire en Occident.
Originalement, le concept de shoji signifie littéralement, tant en japonais qu'en chinois, "quelque chose à obstruer". À l'époque, ce mot pouvait signifier n'importe quel écran ou panneau autoportant avec du tissu ou du papier.
La seule chose qui l'a rendu "shoji" était la façon dont il a été utilisé : comme une cloison de pièce.
C'est ainsi que le papier translucide vendu au Japon est devenu connu sous le nom de "papier shoji".
Contrairement à ce que beaucoup de personnes croient, le papier shoji n'est pas fait à partir de riz ; c'est simplement un papier rugueux qui réfracte et diffuse la lumière.
Cela permet de créer une lumière douce et agréable dans n'importe quel environnement.
Plutôt que de fermer une pièce avec une porte en bois massif, le panneau shoji a permis à la lumière d'illuminer les intérieurs sans sacrifier l'intimité.
Depuis, après avoir joué dans des films tels que Mémoires d'une Geisha et Le Dernier Samouraï, de nombreuses personnes à travers le monde sont tombées amoureuses du style shoji et l'ont incorporé dans leur maison.
Dans le Japon moderne, le shoji se réfère généralement à des unités de portes coulissantes en bois, avec des panneaux de papier translucide. Spécialement conçues pour glisser en douceur sur des rails en bois, ces portes coulissantes sont très silencieuses.
Mais le shoji ne se limite pas aux portes de placard et aux cloisons. L'art a progressivement évolué vers des "couvre-fenêtres" ou encore des luminaires.
L'esthétique des panneaux Shoji
En plus de ses applications pratiques, le shoji est connu pour sa construction intelligent en bois : un motif de treillis unique tout en utilisant une quantité minimale de bois.
Comme les pièces de bois sont entrelacées, elles deviennent beaucoup plus robustes et solides.
L'utilisation simple de motifs géométriques stabilise le cadre extérieur en bois et maintient le papier tendu à travers lui. L'artisanat du travail en treillis est connu sous le nom de KUMIKO qui signifie "tissé". Kumiko rend les portes shoji plus belles et plus délicates, tout en ajoutant résistance et durabilité.