Comment fonctionne un panneau shoji

Dans le Japon moderne, shoji signifie portes coulissantes en bois avec papier translucide. Ces portes coulissent très doucement et silencieusement sur des rails en bois, servent de cloison ou à recouvrir les fenêtres.

Le concept original du shoji est né en Chine et a été importé au Japon entre le 7e et le 8e siècle. Le mot "shoji" indique "quelque chose à faire obstruction" en chinois et en japonais. À l'époque, il s'agissait de tout ce qui servait de séparation de pièce. Au 12e siècle, le shoji s'est transformé en quelque chose d'unique au Japon, avec les portes coulissantes doublées de papier.

Le washi et la magie du papier Shoji

Le papier est translucide et s'appelle papier shoji. Parfois les gens l'appellent papier de riz (peut-être que ça sonne plus oriental), mais le papier shoji n'a vraiment rien à voir avec le riz.

Traditionnellement le papier shoji, que l'on appelle le WASHI, était fait de mûrier japonais appelé "Kozo", ou arbustes appelés "Mitsumata" et "Ganpi". Le papier était rare et précieux parce qu'il était entièrement naturel et fait à la main, jusqu'à ce que la fabrication du papier shoji commence à la fin des années 1800.

L'utilisation de fibres synthétiques et chimiques a commencé vers les années 1960, rendant le papier très abordable.

Ce qui a rendu le shoji si populaire est étroitement lié aux qualités du papier shoji. En raison de sa texture rugueuse, il réfracte et diffuse les lumières.

Il diffuse une lumière douce et agréable même les jours d'été les plus chauds. Lorsque l'intimité est nécessaire, vous pouvez fermer les portes sans rendre la pièce trop sombre. Le son peut toujours être entendu, mais tout ce que l'on peut voir de l'autre côté n'est qu'une silhouette.

Comment fonctionne un panneau coulissant Shoji ?

Les rails supérieurs passent entre les poteaux d'angle qui supportent les poutres. Le rail inférieur se trouve sur le sol, collant à environ un demi-pouce.

Il y a des rainures profondes dans le rail supérieur et des rainures peu profondes dans le bas. Les rainures sont légèrement plus étroites que l'épaisseur du montant de porte.

Le haut et le bas des portes sont coupés avec un tenon en forme de "L", et ils glissent le long de la rainure en douceur.

Les portes sont si légères que vous pouvez l'ouvrir d'un seul doigt.

Les portes peuvent rester ouvertes ou fermées, selon le niveau d'intimité que vous souhaitez. Si vous avez besoin d'une grande pièce pour un rassemblement, les portes peuvent être retirées des rails et rangées.

Cette porte coulissante shoji et système de rails a si bien fonctionné dans les maisons japonaises traditionnelles, car à l'origine les maisons n'avaient à l'origine qu'une seule grande pièce sans cloisons de séparation. Les japonais avaient déjà inventé le concept de pièce à vivre ouverte !

Une conception inntelligente

Un autre élément important du shoji est sa structure en treillis, ou KUMIKO (que l'on traduit par "tissé"). La structure astucieuse des shoji ne nécessite qu'une quantité minimale de matériau (bois et papier) tout en exploitant au maximum la résistance possible de chaque matériau.

Comme les pièces de bois sont entrelacées, elles deviennent beaucoup plus solides et robustes.

Des motifs géométriques simples stabilisent le cadre extérieur en bois et maintiennent la tension du papier. C'est quelque chose qui semble n'avoir qu'une valeur esthétique, mais c'est en fait ce qui donne toute la résistance au panneau. Grace au kumiko, le shoji est délicat, beau, léger et résistant.

En conclusion, en plus de son rôle esthétique, shoji est une cloison temporaire, un écran d'intimité et un diffuseur de lumière.