Poêle à granulés et ramonage

Qu'il se décline sous la forme de bois déchiqueté, de pellets ou de bûches, le bois demeure l'un des combustibles les moins onéreux du marché. Encore faut-il opter pour le bon équipement de chauffage au bois pour bénéficier d'un confort optimal. Quel chauffage privilégier ? Voici les critères à considérer avant de choisir un modèle plutôt qu'un autre.

Poêle à granulés ou insert de cheminée ?

Les poêles à granulés ont le vent en poupe et pour cause, ils chauffent rapidement. Le recours à une énergie renouvelable se révèle aussi très appréciable. En effet, les pellets ou granulés de bois proviennent du compactage des résidus issus des scieries. Ce combustible dépourvu de colle et d'additif procure de la chaleur par convection naturelle. Bien évidemment, le poêle à granulés doit être régulièrement entretenu pour un rendement optimal. Pour en savoir davantage à ce sujet, rendez-vous sur le site Beck Ramonage, une société de ramonage de cheminée, poêle et chaudière en Savoie. Si besoin, des artisans ramoneurs diplômés interviennent dans toute la Vallée de la Tarentaise. Cette entreprise de ramonage détient la qualification du Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques (COSTIC).

Contrairement au poêle à granulés, l'insert s'encastre dans le foyer de cheminée. Cet équipement présente un meilleur rendement comparé à un foyer ouvert. En pratique, l'insert restitue 70 voire 80% de chaleur alors qu'un foyer ouvert ne génère que 15% de rendement. Ainsi, un insert pour cheminée savamment choisi constitue un système de chauffage à part entière. Son foyer de combustion fermé offre un confort optimal pour une économie d'énergie maximale. Avec un insert, vous êtes libre de choisir le combustible qui vous convient le mieux : pellets à bois, bûches…

Poêle à granules

Quels sont les dangers d'un conduit encrassé ?

Compte tenu des risques encourus en cas de conduits encrassés, la loi impose le ramonage de cheminées, des chaudières et des poêles à granulés. Pensez à vous référer au préalable au règlement sanitaire de votre département et/ou aux arrêtés municipaux. En règle générale, le ramonage doit être réalisé au moins deux fois en une année. Le ramoneur intervient avant la période hivernale puis il repassera durant l'hiver pour vérifier le bon fonctionnement du conduit.

À noter que pour ramoner la cheminée, les experts utilisent une puissante visseuse et des cannes particulières qui finissent par un hérisson. De plus, un ramonage chimique vous sera proposé en complément du ramonage mécanique. Veillez aussi à ce que le débistrage soit réalisé dans les temps, à savoir tous les 10 ans. Cette opération complémentaire au ramonage consiste à éliminer les épaisses couches de bistre. Ce dernier est composé de goudron durci qui risque d'engendrer des feux de conduit.

Attention, les risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone sont à craindre pour ceux qui font l'impasse sur le ramonage. En cas de sinistre lié au dispositif de chauffage au bois, l'assurance ne sera pas en mesure de vous dédommager. En effet, l'assureur vous demandera la facture du ramoneur professionnel ainsi que le certificat de ramonage afin d'enclencher le processus de remboursement ou de dédommagement.